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 Il suffit d'une seconde...

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Flocon de Neige

Flocon de Neige


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MessageSujet: Il suffit d'une seconde...   Il suffit d'une seconde... Icon_minitimeJeu 18 Oct - 20:11

Il suffit d'une seconde...

Résumé :

ça fait une semaine qu'Erin ne parle plus, ne mange plus, et boit peu. Une semaine que son grand-frère, Zac, l'entend crier dans sa chambre chaque soir. Une semaine qu'on la retrouve dans sa chambre en larme. Une semaine qu'Erin est en fase d'autodestruction.

Que cache Erin ? Zac va tout faire pour le découvrir...

Jusqu'à ce qu'il tombe sur un blog sur internet... et rencontre quelqu'un virtuellement... A qui il demande de l'aide.

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Flocon de Neige

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MessageSujet: Re: Il suffit d'une seconde...   Il suffit d'une seconde... Icon_minitimeMer 31 Oct - 0:43

Chapitre 1

_ C’est surement l’adolescence…

Je n’ai pas réussi à discerner si le psychologue se foutait de notre gueule ou si ça le dépassait complètement. Le léger regard qu’il jeta à sa montre me fit comprendre que c’était ni l’un, ni l’autre. Monsieur avait tout simplement autre chose à foutre que de s’occuper de ses patients. Il y avait de quoi se demander pourquoi il était devenu psychologue. Qui plus est, un psychologue spécialisé dans l’enfance.

_ Vous vous foutez de notre gueule ? Lâchais-je de manière désinvolte.

Maman posa sa main sur mon bras, afin de me calmer. Papa marmonna un « excusez-le » à peine audible à l’intention du psychologue, et l’invita à poursuivre. Celui-ci s’adressa à mes parents, en croisant les doigts, d’un air professionnel.


_ Vous êtes en instance de divorce avec votre femme n’est-ce pas ? Je pense qu’Erin a du mal à accepter votre séparation, et le manifeste par cette grève de la faim et son manque de paroles. Et ces cris lors de son sommeil, c’est tout simplement cette ambiance tendue entre vous qui la perturbe.

Je me levai. J’en avais assez d’entre toutes ces conneries. Ma mère agrippa le manche de ma chemise et m’obligea à m’asseoir. Je n’en fis rien. Je posai mes mains sur le bureau en bois du psychologue.


_ Arrêtez un peu avec vos conneries, dis-je en essayant tout de même de garder mon calme. Ça fait plusieurs mois qu’on sait que nos parents vont divorcer, et Erin ne s’en ai pas porté plus mal que ça. Ça fait même pas une semaine quelle est comme ça. Alors arrêtez de tous mettre sur le dos des divorces, c’est pas comme ça que ça marche un minot !

J’inspirais lourdement, pesant chacun mes mots et laissant le psy digérer mes paroles. Mes parents me regardaient, légèrement surpris mais me laissèrent faire.

_C’est pas vous qui entendez ces cris chaque nuits. Je peux vous dire que c’est pas des cris habituels. Ce sont des cris de terreurs et de désarroi ! Erin a vraiment un problème, et c’est pour ça qu’on a fait appel à vous, pas pour vous entendre débiter vos conneries sur les chocs de l’enfant lors du divorce des parents !

Le psy inspira, puis regarda l’heure. Il nous fit très vite comprendre que le rendez-vous était terminé. Je sortis en trombe, suivit de mes parents qui me regardèrent, légèrement inquiet et surpris. Sentant leurs regards peser sur moi, je me retournai dans leur direction, en haussant les épaules.

_ Quoi ?
Lançais-je d’une voix légèrement exaspérée.

Mes parents se regardèrent quelques instants puis mon père pris la parole, d’une voix peu assurée.


_ Nous sommes juste quelques peu étonné de l’attention que tu portes à ta sœur depuis quelques temps… Habituellement, vous n’êtes pas spécialement en bon terme…

Je les observais longuement, étonné de cette remarque si inattendue. Je me retournai, inspira puis répondit.


_Peut-être…mais c’est quand même ma sœur…

Je me dirigeai vers la voiture, et m’asseyais derrière. Mes parents montèrent également, et le silence régna. Je collai mon front contre la vitre, et la voiture démarra. Je ne savais pas vraiment pourquoi les soucis de ma sœur me préoccupaient tant actuellement. Alors qu’avant, je l’aurai ignoré royalement. Elle en aurait fait de même d’ailleurs. Nous n’avions jamais était en bon terme. En faites, l’ignorance et l’indifférence à commencer à peser entre nous pendant les années jusqu’à ce qu’il n’y ai plus aucun rapport entre nous. Pourquoi faut-il que l’un de nous ne se sente pas bien pour qu’on réagisse ?

Je passais ma main dans mes cheveux... En faites, cette admiration et cette haine mutuelle que Erin et moi ressentions l’un pour l’autre était du aux différentes qualités et défauts de l’autre. Mes parents n’ont jamais réussi à mettre un équilibre entre nous deux, à chaque fois l’un de nous deux était dans l’ombre. Erin est sportive et dynamique, alors que moi je suis plus calme et sérieux qu’elle, mais je ne pratique pas de sport et ne me consacre à aucune passion. Elle est fêtarde et assez colérique. Moi je sais ou sont mes limites, et suis trop calme et trop gentil contrairement à elle. Toutes ces différences entre nous, et nos parents qui ne savaient pas faire l’équilibre entre nous, nous a éloignés. Et maintenant, elle va mal, donc moi aussi je vais mal… Malgré ces années d’ignorances.

Nous arrivons enfin à la maison. Nous vivons un appartement dans un HLM en bordure de Paris. Pas luxueux mais ce n’est pas la misère non plus. Derrière mes parents, je gravis les marches de l’escalier. L’ascenseur était en panne, et nous habitions le 3ème étage. Arrivé devant le palier de l’appartement, mon père met un peu de temps pour trouver les clefs. Une fois la porte ouverte, ma mère entre dans l’appartement et se dirige dans la cuisine. Un cri retentit soudain. Mon père et moi courûmes vers la cuisine, lorsqu’une vision d’horreur nous submergeâmes : Ma mère tomba dans les bras de mon père, évanouit, tandis que nous nous rendîmes comptes de ce qu’on avait devant les yeux : Erin, recroquevillé dans la cuisine, un couteau dans la main, inconsciente. Ces cheveux noirs flottaient dans le sang, inconsciente. Mon père posa ma mère sur le canapé et se rua vers sa fille, qui avait le bras taillés en croix. Je pris aussitôt mon portable et appela l’ambulance. J’étais déboussolé , je ne savais plus quoi penser. J’avais peur, horriblement peur. Ma voix tremblait et je dus répété plusieurs fois notre adresse pour que le standard de l’hôpital comprit mes paroles.

Cette nuit là, les lumières de l’ambulance où se trouvait Erin dansaient dans Paris. L’hôpital St Martin accueillait une autre patiente, entre la vie et la mort.
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Flocon de Neige

Flocon de Neige


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MessageSujet: Re: Il suffit d'une seconde...   Il suffit d'une seconde... Icon_minitimeSam 10 Nov - 22:49

Chapitre 2 :

L’hôpital nous avait appelés : Erin est hors de danger. La peur qui s’était installé, c’était évanouie et nous avons directement pris la voiture pour partir à l’hôpital St Martin.
Nous avons été accueillis par le médecin d’Erin. Blouse blanche bien plié, cheveux bien coiffés en brosse.


_ Elle a eu de la chance…, nous explique-t-il d’une voix monotone. Quelques minutes après ça aurait été trop tard. Nous l’avons soigné à temps. Par contre, il faudrait aller voir un psychologue.
_ A qui le dites vous…
murmurais-je sur le ton de la plaisanterie.
_ Aaron ! s’exclame ma mère. Elle soupire également. Je l’exaspére apparemment. Je décide d’essayer de me contenir un peu, pour lui faire plaisir. Elle n’en a pas l’air, mais quand Maman s’énerve, ce n’est pas pour de faux. Elle est avocate, et bizarrement, elle a la réputation de savoir garder son sang froid et de raisonner avec calme et intelligence pendant les procès. A la maison, ce n’est pas pareille : elle est stricte, imbus de sa personne et un tantinet prétentieuse. Elle s’énerve même contre papa pour un rien. Ça n’en fait pas une personne répugnante pour autant car elle est très ouverte d’esprit, mature, s’investit beaucoup dans ce quelle fait, et fait beaucoup pour qu’on est une bonne éducation, Erin et moi. Papa, lui est plus jovial et agréable à côtoyer, bien qu’assez bruyant et trop attaché aux autres. Il tient un bar dans le 17ème arrondissement, donc on le voit peu. Il boit souvent, mais il n’est pas alcoolique pour autant. Disons que c’est plus un plaisir qu’autre chose. Il n’hésite pas à se faire remplacer par son amie Fred un week-end pour nous emmener camper, pique-niquer ou alors tout simplement pour rester avec nous à la maison quand maman est au bureau.

Le docteur ouvre la porte de la chambre d’Erin. On se retenait tous les trois d’entrer, Maman pressant ses ongles manucurés sur mon bras et Papa appuyant sa main sur mon épaule. Après quelques secondes écoulées et des regards inquiets échangés, nous rentrons dans la chambre d’Erin. Elle était allongée dans son lit, dans une des chambres morbides de l’hôpital. Complètement peinte en blanc, une fenêtre fermée contre le mur ornait la pièce. Au milieu de la chambre, le lit d’Erin. Elle était à demie consciente, et regardait le plafond. Ces longs cheveux noirs touchaient le sol. On voyait clairement ces poignets lacérés, bien rouges. Je détourne le regard à cette vision, me rappelant le bain de sang dans lequel elle avait baigné lorsque nous l’avions découvert. Maman approche ses mains autour de sa bouche, et laisse échapper un « ma petite …» à peine audible. Elle courre aussitôt près de sa fille, les yeux mouillés de larmes dégoulinant sur ses joues. Elle caresse le visage de son enfant, en murmurant des mots rassurants. Papa s’approche également d’Erin, et lui serre la main. Erin, elle ne bronche pas et scrute toujours le plafond, à croire qu’elle est morte ou quelle dors. Elle tourne une seconde son visage vers maman, puis la seconde d’après vers papa. Puis elle me scrute du regard, comme si c’était la première fois qu’elle me voyait. Je reste planté en plein milieu de la pièce, le dos collé au mur à observer la scène. Mon regard croise celui d’Erin. Je détourne mon regard furtivement, et pars chercher un café à la cafétéria de l’hôpital. Une demi-heure plus tard, le docteur réapparait, souriant. Il pose des questions de routines à Erin et, comme tout le monde s’y attendait, elle ne répond pas. Il hausse les épaules puis s’approche de mes parents en leur chuchotant quelque chose à l’oreille. Ils hochent alors la tête et sourient, mais ce sourire qui trônait sur leur visage montre tout de même l’inquiétude. Erin fusille le médecin du regard, qui esquisse un sourire. Il tourne la tête vers moi.


_ J’ai besoin de parler à vos parents. On revient dans quelques minutes. Dit-il d’une voix posé et rassurante.

J’acquiesce de la tête, et ils sortent de la pièce. Je me retrouve seul avec ma petite sœur. Une ambiance tendue s’installe dans la pièce. Après m’avoir analysé de toute part, elle repart dans ses pensées, scrutant le plafond puis ces poignets. Je m’approche du lit et m’assoit à côté d‘elle. Elle fait la moue mais ne bronche pas. Je l’observe longuement. Erin est jolie et l’a toujours été. Elle accumule les petits-copains et brise bien des cœurs. Pourtant, elle a aimé son dernier petit copain, un garçon qui se prénommait Arthur. Je crois que c’était bien le seul. Elle est restée longtemps avec lui, six mois environs, et bien des fois je l’ai vu pleurer et rire pour lui. Pourtant, à partir du moment où elle a arrêté de parler, je n’ai plus croisé Arthur. J’avais demandé à Erin si ils s’étaient quittés, et elle avait acquiescée de la tête. J’en ai donc conclut que c’était à cause de cette déception amoureuse quelle avait arrêté de parler et n’y avait plus prêté attention. Pourtant, quelques temps plus tard elle s’est mise à arrêté de manger et à crier la nuit, et là nous sommes allés voir le psy.


_ Pourquoi tu as fait ça, pourquoi as tu fais une tentative de suicide ? La questionnais-je d’une voix peu assurée.

Cette question me tracassait, et même si maman m’avait interdit de lui poser la question, la curiosité me rongeait. Un acte de suicide, ce n’est pas rien quand même.
Erin me fusille du regard, et tourne de l’autre côté du lit, afin de ne plus apercevoir mon visage. Quelques secondes je peux apercevoir à quel point elle était devenue mince. On pouvait apercevoir ses os, et cette vision m’horrifiait. Je tente de poser ma main sur son épaule mais elle me repousse d’un geste violent. J’observe son dos quelques secondes, puis me lève.

_ Je vais me chercher quelque chose à manger. Murmurais-je.

Je ferme la porte de la chambre, et sors dans le couloir de l’hôpital, remplis de personnes inquiètes, tristes et parfois de joie, mais c’était rare.
Au loin, j’aperçus mes parents et le médecin. Je m’approche discrètement afin d’écouter en douce. Je me cache derrière un chariot remplis d’outils de médecin et d’autres objets bizarres. Le visage de mes parents parait inquiet, et horrifié, alors que le médecin semble plutôt ne pas trouver les mots justes pour expliquer la situation.


_ On a mis votre fille sous perfusion. Elle refuse de s’alimenter.
Commença le médecin. Ça remonte à combien de temps ce refus de s’alimenter ?

_ Un mois environ.
Dit mon père dans une inspiration. On a essayé de l’obliger, mais les adolescents de nos jours sont plus têtus, et Erin semble avoir un profond problème…

_ Elle retrouvera rapidement, je l’espère, un poids normal pour une fille de son âge. Par contre ce qui m’inquiète le plus…


Il farfouille dans son dossier à la recherche de l’information qui l’intéresse. Maman agrippe le bras de mon père, morte d’inquiétude. Lui, attend la suite, en tremblant légèrement. Je retins mon souffle. Le médecin met ses petites lunettes rondes sur son nez et lit le dossier d’Erin, en bougeant les lèvres silencieusement.


_ Saviez-vous… Il marque une pause. Saviez-vous que votre fille se droguait ?
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